1. |
La nuit des temps
03:35
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La nuit est tombée
La route est bloquée
Nous sommes séparés
Rien ne se perd, rien ne se crée
Quelles portes vont s'ouvrir?
Quel chien va gagner?
Le monde est truqué
Rien ne se perd, rien ne se crée
Tout l'monde sait ce que tout l'monde pense
Mais y'a personne qui ose le dire
On pense au pire en silence
Et on s’élance aux faux désirs
Quand j’avais quatorze ans
C’est une fille qui m’a fait penser comme ça
Les cartes sont jouées
Les mains sont cachées
Nous sommes séparés
Rien ne se perd, rien ne se crée
Quel lien va casser?
Quelle bourse s’effondrer?
Le monde est truqué
Rien ne se perd, rien ne se crée
Moi j’en veux, j’en veux plus
Moi j’en veux, j’en veux plus
Tout l'monde sait ce que tout l'monde pense
Mais y'a personne qui ose le dire
On pense au pire en silence
Et on s’élance aux faux désirs
Quand j’aurai quatre-vingts ans
De regret de n’avoir que penser à ça…
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2. |
Souvenir d'hier
03:46
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Quand tu mets tes mains devant ta face
Tu ne me caches rien, ton sourire dépasse
On marche ensemble, chemin Sullivan
Et j’me demande s’il y a d’autres filles
Qui sourient comme toi
J’aimerais te voler ton souvenir d’hier
Je cherche à couvrir ces images dans ta tête
Faudrait effacer les soirs froids d’hiver
Retirer les arêtes des moments amers
Dans le meilleur de mes rêves, il n’y a rien
Qui me fasse sentir si près de comprendre
L’idée folle qu’on marche encore ensemble
Sur le bord du chemin à s’écouter penser à rien
J’aimerais te voler ton souvenir d’hier
Je cherche à couvrir ces images dans ta tête
Faudrait effacer les soirs froids d’hiver
Retirer les arêtes des moments amers
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3. |
Points de lumière
04:00
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La fenêtre ouverte
Libère le vent dans tes cheveux
Il y a une toune de Portishead
Et pas de soleil dans un ciel bleu
Mais il y a la ligne jaune
Longer la rivière
Oublier le rétroviseur
Et ces champs vides derrière
Demain semble si prometteur
Comme un dimanche
Nous étions entrés dans la zone des réverbères
Il fallait relier tout ces points ambre de lumière
La monotonie
Fait du bien à notre humeur
Nos gestes automatiques
Sont à l'aise dans la lueur
Sur un pont glissant
Le moteur ne pense pas à la peur
Nos yeux scannent lentement
Ces calmes cadrans de couleurs
Nous étions entrés dans la zone des réverbères
Il fallait relier tout ces points ambre de lumière
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4. |
Le robot-roi
03:36
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Ferme les yeux, juste un peu
Pour faire étoiler la lumière
Imagine-toi en chute libre
Dans un tube interplanétaire
Tu pourrais être un robot
Canons de laser aux yeux
Vitesse de croisière turbo
Bouts des doigts qui lancent du feu
Sans destination
Sans programmation
Disparaîtront tes frontières
Seront tiennes des galaxies entières
Tu seras le robot-roi de l’univers
La peur ne se numérisera plus
Les peines d’amour non plus
Tu règneras fermement
Avec un bras de fer, littéralement
Tu verras à l’avance autour de toi
Les dangers, un à la fois
Disparaîtront tes frontières
Seront tiennes des galaxies entières
Tu seras le robot-roi de l’univers
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5. |
La panique
03:11
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Comme l'infection, comme la rumeur
T'as mis la panique dans mon cœur
Comme un amour interdit
Soudain permis, c'est la folie
Y'a de la panique qui descend
Au fond de moi quand je vois
Le temps qui passe
Qui défile comme dans un film
Qui se déroule devant moi
Fais-moi un dessin au fusain
Et raconte-moi des histoires
Un tracé autour de ta main
Un avion, une louve, un dinosaure
Regarde dehors la neige qui tombe
Doucement sur tes chemins de terre
Couvrant les lignes de la marelle
On ne voit que les bouts d’brins d’herbe
Y'a de la panique qui descend
Au fond de moi quand je vois
Le temps qui passe
Qui défile comme dans un film
Qui se déroule devant moi
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6. |
Comme tu es laide
04:10
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Aujourd’hui je te dirai pourquoi tu es laide
Tu es laide car tu sais que t’es belle, trop
T’es belle pis j’t’haïs de me faire ça
Tout simplement une question de goût
Ah, que j’t’haïs!
Et encore ce soir tu sors pour trahir
Tu renvoies par la poste ces hommes qui te désirent
Elle tourne autour de toi cette galaxie
J'l’avais pas venu venir
Ah, que j’m’haïs!
Profite d’aujourd’hui car demain tu seras vieille
Et tes lèvres seront raides, sèches et faibles, et fausses
Et tes mains seront…Qu’est-ce que j’dis là?!
Faudrait que je pense à autre chose
Ah, qu’il fait beau!
Et encore ce soir tu sors pour trahir
Tu renvoies par la poste ces hommes qui te désirent
Elle tourne autour de toi cette galaxie
J'l’avais pas venu venir
Ah, que j’m’haïs
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7. |
Je ne suis plus seul
03:40
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Y’a rien devant le chemin
Mais je m’arrête quand même
Sans avoir aperçu quelqu’un
Je sais que je ne suis plus seul
La nuit devint le jour
Mais la lumière n’était soleil
Je vis la forêt autour
Comme sortant d’un rêve
Mes mains cherchent mes mains
L’invitation qu’ils m’ont laissée
Me demande de rester
Et je n’y peux rien
Ce sentiment de liberté
Ne cesse de m’attirer
Et je n’y peux rien
J’ai voyagé la terre
Couché sur une baie vitrée
J’ai vu les hommes faisant la guerre
Et des enfants nouveaux nés
Mes mains cherchent leurs mains
L’invitation qu’ils m’ont laissée
Me demande de rester
Et je n’y peux rien
Ce sentiment de liberté
Ne cesse de m’attirer
Et je n’y peux rien
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8. |
Rien qu'un mirage
03:57
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J'ai peur des villes au ciel orange
Ces places étranges
Où y'a jamais vraiment de nuits noires
La rivière monte et redescend
N’est-ce pas incroyable comment
Le courant, comme le sang, respire ?
Je me sens trompé, m'a-t-on oublié ?
Je suis fatigué
D'essayer de comprendre
Le staccato de l'aiguille compte
Le temps à n'en plus finir
Mais pourtant, il ne reste plus rien à dire
Le pouls du monde est insonore
À l'intérieur des murs
Et des idées trop grandes de l'avenir
Rien qu’un mirage devant
Rien qu’un mirage
Rien qu’un mirage devant
Besoin d’un virage du vent
Je me sens trompé, m'a-t-on oublié ?
Je suis fatigué
D'essayer de comprendre
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9. |
Les tournesols
04:09
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Elle entra doucement
Sans se faire entendre
Il n'y avait que des absences
Et sur un mur une fresque
Elle l'a fixée longtemps
Essayant de comprendre
Les traits vibrants denses
Les mouvements éternels
Interdiction de toucher
Son regard devint hors foyer
La couleur monopolise
Elle ne peut plus s’empêcher
Mais tout redevint gris
Quand elle voulut toucher
Maintenant elle marche devant
Une autre porte, pour elle, barrée
Et personne ne veut entendre
« Je ne voulais que l'effleurer »
Interdiction de toucher...
Son regard devint hors foyer
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10. |
Temps de réaction
04:08
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Autant les fleurs te rendent jolie
Mon cœur se brise
Croyant qu’il saura en faire fi
Autant tes pleurs et tes folies
Folles s’éternisent
Ils ne semblent durer qu’une nuit
Mon temps de réaction est ralenti
Mes sens sont ivres
Mon temps de réaction est ralenti
Mes idées se livrent à l’envie
Incapable de suivre
Finis les détours
Salut les raccourcis
Autant tes yeux aux rideaux bleus
Cachent quelqu’un
Je n’aurai que tout à t’offrir
Autant tes lèvres douces de vie
Diront adieu
Je ne pourrai que revenir
Dans une fraction de seconde
Je suis défait, je suis un abat
Je ne peux me mesurer à toi
Mieux vaut abandonner le combat
Mon temps de réaction est ralenti
Mes sens sont ivres
Mon temps de réaction est ralenti
Mes idées se livrent à l’envie
Incapable de suivre
Finis les détours
Salut les raccourcis
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