1. |
Cerveau de bois
03:02
|
|||
Tu mènes une tempête sans trop savoir pourquoi
Tu lances des idées faites de n’importe quoi
Comme un oiseau dans le noir en échappant sa proie
L’aurait eu peut-être mais pas pour cette fois
L’aurait eu peut-être mais pas pour cette fois
Tu mènes une tempête, un tourbillon géant
On s’éloigne par crainte d’être pris par les vents
J’oubliais la scène en me retournant
Tu voudrais que l’on t’aime en portant des gants blancs
Tu voudrais que l’on t’aime en portant des gants blancs
La la la la je ne t’entends pas, je ne t’entends pas
Dans mon cerveau de bois
Je ne t’entends pas dans mon cerveau de bois
Tu mènes une tempête, une ouvrière du temps
En sachant que tu guettes le danger droit devant
Qui aurait cru l’en-tête, sans savoir autrement?
Devenue sans gêne reine d’ouragans
Devenue sans gêne reine d’ouragans
|
||||
2. |
Triste et Heureux
03:43
|
|||
Tu dors, tu dors dans mon lit
Dehors, c’est l’hiver
Et il n’est pas fini
Comme ton rêve, j’espère
Le café fume et je le respire
Et je me laisse ne pas m’en faire
Un train fait vibrer la cuillère
Je pense à l’infini
On peut aimer et le rouge et le blanc
Préférer l’hiver au printemps
Vouloir qu’il pleuve de temps en temps
Mais ça va
Un et un ne font pas toujours deux
Le vert moins le jaune, pas toujours bleu
Tous les secrets ne sont pas des aveux
Mais ça va
Triste et heureux
Je sors sans faire de bruit
Comme un fantôme solitaire
Ma main glisse le long des murs
Mes pieds ne touchent pas par terre
La lune pleine me rend plus vide
Et elle le fait sans savoir faire
Peut-être qu’un jour plus lucide
J’essayerai bien de la faire taire
On peut aimer et le rouge et le blanc
Préférer l’hiver au printemps
Vouloir qu’il pleuve de temps en temps
Mais ça va
Un et un ne font pas toujours deux
Le vert moins le jaune, pas toujours bleu
Tous les secrets ne sont pas des aveux
Mais ça va
|
||||
3. |
Les marchés du coeur
03:30
|
|||
Le matin où les refrains seront sans pareils
De notes qui partent du sol et montent au ciel
Même si les marchés du coeur seront tous fermés
Je saurai, je saurai t’y retrouver
Ce matin les nuages ayant pleuré leurs peines
Ont laissé les ombres séchées rétrécir
On croira que les sons sont moins assourdis
On laissera entrer l’idée de magie
Nage jusqu’au bord du ciel
Un oeil ouvert, la lune de miel
Nage jusqu’au lendemain
Un même repère, un même refrain
Raises blanches laissées par un avion dans l’air
Je pars pour retrouver mon âme revolver
Texte message laissé sur mon cellulaire
Je reponds en écrivant c’est clair, c’est clair, c’est clair…
Nage jusqu’au bord du ciel
Un oeil ouvert, une lune de miel
Nage jusqu’au lendemain
Un même repère, un même refrain
|
||||
4. |
Courtepointe
03:27
|
|||
De fil en aiguille, une vie sans dé, point de fée
Au fil des ans, on y a rajouté cercles et carrés
Altérations imprévisibles
Jeux de vieux lambeaux différents
Au fil de l’eau, pris par le courant
Au fil du temps accélérant
Courtepointe, courtepointe
L’aiguille et le chas ne s’entendent pas
L’aiguille et le chas des fois… non!
Courtepointe, courtepointe
J’me pique le doigt en ne tissant qu’un rêve de moi
J’me pique le doigt en ne tissant qu’un rêve
Quand je ne pourrai plus
Recoudre les déchirures
Rapiécer les idées
Contrôler le doigté
Retourne-moi, retourne-moi
Pour exposer le côté maladroit
Courtepointe, courtepointe
L’aiguille et le chas ne s’entendent pas
L’aiguille et le chas des fois… non!
Courtepointe, courtepointe
J’me pique le doigt en ne tissant qu’un rêve de moi
J’me pique le doigt en ne tissant qu’un rêve
|
||||
5. |
||||
J’aurais voulu te suivre
Mais tu bougeais trop vite pour moi
Tout bougeait trop vite pour moi
Sans savoir trop quoi dire
J’ai fini par dire pas mal n’importe quoi
Loin d’être linéaire
Tu es tombée comme un éclair
Qui fond les cœurs de fer
En un plein océan
Il faut qu’on s’agrippe à rien
Dragon mécanique, dragon mécanique
Laisser aller les mains
Dragon mécanique, dragon mécanique
Sur les montagnes russes
Pris au dépourvu
Avoir sans y avoir cru
Et vouloir trouver le bon temps
Pour dire je t’aime
Enligner les mots croisés
Trouver les mots mystère
Savoir savourer les moments
Sans dictionnaire
Sûre de toi tu montes sur le toit du monde
Sûre de toi tu attelles ce manège monstre
|
||||
6. |
Hara kiri
04:09
|
|||
Ne mets pas ta main sur ma jambe
Au milieu de la discussion
Et ne m’invite pas à ta chambre
Tu comprends les répercussions?
Ce sourire en coin, est-il pour moi?
Le serpent au creux de ton dos
Me dévisage en souriant
Vais-je succomber à nouveau
Ou retourner bien gentiment?
Ce sourire en coin, est-il pour moi?
Finies les cérémonies
Pas besoin de décorum
Quand tout sera fini
Serai-je encore un homme?
Je me ferai Hara Kiri
D’un seul geste obscène
Je punirai les crimes commis
D’un seul geste obscène
Avant que tu me remplaces
J’aurai déjà pris la fuite
Avec un sourire dans la face
Comme un hypocrite
Ce sourire en coin est-il pour moi?
Finies les cérémonies
Pas besoin de décorum
Je reprends mes esprits
Quand je vois ce que nous sommes
Je me ferai Hara Kiri
D’un seul geste obscène
Je punirai les crimes commis
D’un seul geste obscène
|
||||
7. |
Morceaux de lune
03:15
|
|||
Des éclats d’étoiles
Et des morceaux de lune
S’enfilent à ton cou
Comme un chapelet de Neptune
Le sable compacté
Sous la fougue de nos pas
S’est laissé emporter
Par une vague cinéma
Écouter ces frêles rêves d’être partout
Écouter ces frêles rêves d’être partout
La voilà la voie lactée
Faite de plus d’une voix démentes
Mais que de vérités
Et d’âmes déferlantes
En retard d’exister
Tôt sur l’expérience
On ne pouvait s’empêcher
De croire à l’innocence
|
||||
8. |
Libellule
04:01
|
|||
Tes ailes d’éclats sommeillent sur moi
Comme des larmes insensibles au froid
Mais jamais tu ne laisses derrière toi
Ne serait-ce qu’une trace de songes sans tracas
Chaque instant existe pour ce qu’il est
Pendant que les autres y pensent
Tu as déjà tout trouvé
Les solutions se balancent
Et les notes ne font que s’accorder
Emporte-moi ma libellule
Porte-moi jusqu’à l’été qui ne saurait
Se priver des vols erratiques que tu dansais
L’histoire s’écrit ou elle se vit
Tout s’efface, les couplets aussi
Dans les refrains que tu psalmodies
Ni adversaires, ni ennemis
Chaque instant existe pour ce qu’il est
Emporte-moi ma libellule
Porte-moi jusqu’à l’été qui ne saurait
Se priver des vols erratiques que tu dansais
Au dessus des soupirs des champs
Entre les sommets silence qui frôlent le ciel
Se prosternent marées et vents
Tes antennes et tes pattes tâtent l’essentiel
|
||||
9. |
Dissonance passagère
03:35
|
|||
Il fait dimanche sur la mer (référence : Émile Verhaeren)
Lundi sur la terre
À l’horizon je repère
L’escarpement de ton île
Accorder les dissonances
Rapprocher la distance
Calmer l’insistance
Brûler les résistances
Comme un bateau en guerre qui s’approche
Du point vert au radar
Comme un air d’enfer qui accroche
Envenimé de ton dard
Fou, éraillé, enivré de larmes
Le cœur et les poings serrés
À genoux, brisant les armes
Un cœur sur le point d’éclater
Il fait dimanche sur la mer
Aujourd’hui, demain et hier
En pleine tempête d’hiver
Je contourne ton île
Accoster en catastrophe
Ponctuer en apostrophe
Comme un cocktail Molotov
Mal confectionné
Comme un bateau en guerre qui s’approche
Du point vert au radar
Comme un air d’enfer qui accroche
Envenimé de ton dard
Fou, éraillé, enivré de larmes
Le cœur et les poings serrés
À genoux, brisant les armes
Un cœur sur le point d’éclater
|
||||
10. |
Larmes de saint Laurent
03:50
|
|||
Minuit, elle a dit en regardant l’horloge
C’est l’heure de sortir voir la pluie de météores
Couchés sur un toit, les doigts graffignant le ciel
Entre ces milliers d’étoiles, il n’y avait qu’elle
Imagine si tu restais…
On pourrait s’envoler
L’été tourna aux bouts de nos bras, balançant dans l’air
Coup de foudre de fous sans paratonnerre
J’ai voulu te serrer mais j’ai serré trop fort, comme Lennie Small
Et tu devais partir, je le savais déjà, je le savais
Imagine si tu restais…
On pourrait s’envoler
|
Streaming and Download help
If you like Kevin McIntyre, you may also like: